dimanche 13 mars 2011
Choeurisma est un ensemble vocal mixte à quatre voix fondé en 1993 par Serge Medawar.
Au cours des années 90, donc, le jeune chef réunissait huit chanteurs amateurs pour fonder l’ensemble vocal Choeurisma. De Vigneault à Rachmaninov, de Fauré à Duruflé, en passant par Britten et Haendel, le chœur a étoffé son répertoire, gagné de nombreux adeptes...et pris du galon! Détenteur d’une maîtrise en direction chorale à l’Université McGill, Serge Medawar, a dirigé pendant toutes ces années, avec cœur et sensibilité, une cinquantaine de choristes.
Depuis septembre 2009, le chef Jean-Charles Côté, a prêté main-forte et remplacé Serge Medawar à la direction chorale. En septembre 2010, Jean-Charles reprend définitivement le flambeau pendant que Serge se consacre aux cours de piano (tout en cogitant sur de nouveaux projets de chant choral)...
En janvier 2011, le choeur de Jean-Charles prend le nom de Choeur Vox Luminis de Montréal.
À l'automne 2014, Serge Medawar a repris la direction de l'ensemble.
À ces hommes
Enregistrement en studio de "À ces homme", de Vincent L Pratte, compositeur en résidence à l'Université de Montréal.
Choeur de l'Université de Montréal, classe de Raymond Perrin.
Sur un poème de Victor Hugo (tiré des Contemplations)
Une terre au flanc maigre, âpre, avare, inclément
Où les vivants pensifs travaillent tristement,
Et qui donne à regret à cette race humaine
Un peu de pain pour tant de labeur et de peine;
Des hommes durs, éclos sur ces sillons ingrats;
Des cités d'où s'en vont, en se tordant les bras,
La charité, la paix, la foi, soeurs vénérables;
L'orgueil chez les puissants et chez les misérables;
La haine au coeur de tous; la mort, spectre sans yeux,
Frappant sur les meilleurs des coups mystérieux;
Sur tous les hauts sommets des brumes répandues;
Deux vierges, la justice et la pudeur, vendues;
Toutes les passions engendrant tous les mots;
Des forêts abritant des loups sous leurs rameaux;
Là le désert torride, ici les froids polaires;
Des océans émus de subites colères,
Pleins de mâts frissonnants qui sombrent dans la nuit;
Des continents couverts de fumée et de bruit,
Où, deux torches aux mains, rugit la guerre infâme,
Où toujours quelque part fume une ville en flamme,
Où se heurtent sanglants les peuples furieux
Et que tout cela fasse un astre dans les cieux!
Choeur de l'Université de Montréal, classe de Raymond Perrin.
Sur un poème de Victor Hugo (tiré des Contemplations)
Une terre au flanc maigre, âpre, avare, inclément
Où les vivants pensifs travaillent tristement,
Et qui donne à regret à cette race humaine
Un peu de pain pour tant de labeur et de peine;
Des hommes durs, éclos sur ces sillons ingrats;
Des cités d'où s'en vont, en se tordant les bras,
La charité, la paix, la foi, soeurs vénérables;
L'orgueil chez les puissants et chez les misérables;
La haine au coeur de tous; la mort, spectre sans yeux,
Frappant sur les meilleurs des coups mystérieux;
Sur tous les hauts sommets des brumes répandues;
Deux vierges, la justice et la pudeur, vendues;
Toutes les passions engendrant tous les mots;
Des forêts abritant des loups sous leurs rameaux;
Là le désert torride, ici les froids polaires;
Des océans émus de subites colères,
Pleins de mâts frissonnants qui sombrent dans la nuit;
Des continents couverts de fumée et de bruit,
Où, deux torches aux mains, rugit la guerre infâme,
Où toujours quelque part fume une ville en flamme,
Où se heurtent sanglants les peuples furieux
Et que tout cela fasse un astre dans les cieux!
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